Le Débarquement et la Bataille de Normandie

La Bataille de Normandie

La salle consacrée au Débarquement replace cet événement majeur dans le cadre plus large de la Bataille de Normandie, prélude à la libération de la France puis de l’Europe.

Peu de gens savent en effet à quel point la Normandie, passé le 6 juin 1944, a souffert. 20 000 Normands sont morts soit 1/3 de tous les civils français tués durant la Seconde Guerre mondiale. Documents, objets, témoignages, carte en relief des opérations vous feront découvrir les enjeux et les conséquences du 6 juin 1944.

La Bataille de Normandie devait durer quelques semaines tout au plus. Elle ne s’achève que le 12 septembre avec la prise du Havre, soit cent jours après le Débarquement.

La Bataille de Normandie

"Le Jour-J et la Bataille de Normandie" : le film

À découvrir lors de votre visite au Mémorial de Caen !

6 juin 1944 – La Bataille de Normandie débute. À partir d’images d’archives, ce film la retrace depuis le Débarquement jusqu’à la Libération de la ville du Havre. Le général de Gaulle affirme alors que "La bataille suprême est engagée". Elle a duré plus de 100 jours. Cette longue et terrible bataille a changé l’histoire du monde : elle fut la clé de la libération de la France et de l’Europe occidentale. Nous dédions ce film aux 20 000 civils tués et aux 90 000 soldats morts au combat sur le sol normand ainsi qu'à toutes celles et ceux qui se sont battus pour leur idéal de paix...

Réalisé par David Dessites
Produit par "Le Sous-Marin Productions"
Commenté par Fabrice Drouelle
Durée : 19 minutes

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Juillet : les Alliés piétinent

Fin juin, les Américains ont remporté un succès important en s’emparant de Cherbourg dont le port, une fois remis en état, servira de base logistique pour la reconquête de la France.

Mais le mois de juillet, qui voit la relance des assauts vers le Sud, est beaucoup moins favorable. Dans le bocage du Cotentin, les GI’s peinent et souffrent terriblement. C’est « l’enfer des haies ». De leur côté, Britanniques et Canadiens sont bloqués devant Caen, qu’ils espéraient enlever le 6 juin au soir. Face à eux, il est vrai, le meilleur de l’Armée allemande avec les redoutables divisions blindées de la Wehrmacht et de la Waffen SS.

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La libération de Caen

Après un mois de siège, Montgomery décide de lancer une attaque frontale contre Caen afin de débloquer la situation.

Le 7 au soir, un violent bombardement aérien sur les quartiers nord ouvre une brèche dans les positions allemandes. Le 9 juillet, Canadiens et Britanniques pénètrent enfin dans Caen. Toutefois la rive droite ne tombera que dix jours plus tard et les Allemands parviendront à reconstituer leurs lignes de défense au sud de la ville, continuant ainsi de barrer la route de Falaise.

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L'opération Cobra : la percée américaine

Face à « l’enfer des haies », le général Bradley met au point un plan.

Face à « l’enfer des haies », le général Bradley met au point un plan. L’opération Cobra débute le 25 juillet par un bombardement aérien massif à l’ouest de Saint-Lô qui ouvre un passage dans les lignes ennemies. S’engouffrant dans la brèche, les divisions blindées bousculent les Allemands qui, fortement affaiblis par des semaines de lutte, ne disposent plus de défenses en profondeur susceptibles d’enrayer l’assaut. Le front craque de toutes parts et la progression est fulgurante. En six jours, les Américains avancent de 60 kilomètres et pénètrent dans Avranches le 30 juillet, avant se s’engager en Bretagne sous la conduite de Patton.

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La poche de Falaise

À la mi-août, le succès de l’opération Cobra et l’échec d’une contre-attaque hasardeuse lancée à Mortain sur ordre d’Hitler, donnent au général Bradley l’idée d’une vaste manœuvre d’encerclement.

Les armées allemandes, contraintes de battre en retraite, sont bientôt prises entre deux mâchoires (Anglo-Canadiens au Nord et Américains au Sud) qui se referment inexorablement sur elles. Pilonnée sans répit par l’aviation et l’artillerie, la poche se réduit de jour en jour et se referme définitivement, le 21 août, près du village de Chambois.

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Les Allemands repassent la Seine

Les armées allemandes en Normandie n’ont pas été anéanties dans la poche de Falaise. Cependant, elles ne sont plus en état de contenir l’adversaire.

A la fin du mois d’août, l’heure est à la retraite en direction de la Seine et, au-delà, vers les frontières du Reich. La Bataille en Normandie aura duré beaucoup plus longtemps que prévu, en raison d’une résistance allemande poussée à l’extrême… jusqu’à l’effondrement final. Longs et douloureux, les affrontements en Normandie ont coûté la vie à 37 000 soldats alliés et 55 000 Allemands, sans oublier 20 000 victimes civiles. Ils ont laissé derrière eux une région entièrement dévastée et profondément meurtrie. Un désastre auquel échappera largement la plus grande partie de la France, épargnée par les combats en raison du retrait allemand et de l’avancée foudroyante des Alliés. À ce titre, il est juste de dire que c’est la Normandie qui a payé le prix de la libération de la France.

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