La Seconde Guerre Mondiale

La France des années noires

La défaite française, la vie sous l’Occupation, l’instauration du régime de Vichy, la collaboration et la Résistance sont les principales thématiques abordées dans ce second espace.

La "drôle de guerre"

En sortant de la spirale, le visiteur entre dans un espace volontairement oppressant et confiné...

Restés passifs face à la montée des périls, Londres et Paris entrent en guerre sans enthousiasme au lendemain de l'invasion de la Pologne. Retranchées derrière leurs fortifications, les armées restent l'arme au pied. Aux grandes démonstrations de force de l’Allemagne nazie se préparant à la guerre succèdent les visions d’une armée française massée derrière la Ligne Maginot. Malgré quelques intrusions frontalières en Allemagne, la tactique défensive et stratégie d’attente caractérisent cette longue période dite de « drôle de guerre ».

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De la défaite à l'occupation allemande en France

Après sa défaite rapide, la France est occupée par l'Allemagne dès 1940.

Un film présente l'effondrement tant militaire que moral de la France après la bataille de France de mai-juin 1940, et l'exode sans précédent que près de 8 millions de Français viennent de vivre.

Puis le visiteur est invité à découvrir la société française soumise au régime d'occupation allemand. Une carte animée présente les étapes du morcellement de la France : Nord rattaché à l'administration militaire allemande de Bruxelles ; Alsace-Moselle annexée au Reich ; zones interdites ou réservées ; et bien entendu la Ligne de démarcation. Le quotidien des populations s’en trouve affecté, chaque zone étant séparée par des frontières quasiment étanches. En zones occupées, rien n'échappe à la réglementation allemande qui édicte des milliers de décrets et ordonnances plaçant la population sous un contrôle permanent.

Un autre espace rappelle le rôle joué par le gouvernement instauré à Vichy, derrière la figure héroïsée du maréchal Pétain qualifié de "sauveur de la France". La devise du nouvel État français, qui se substitue à la République française, le 11 juillet 1940, devient Travail, Famille, Patrie. Devise parodiée à l'aune des contraintes et restrictions qu'endure la population en "Tracas, Famines, Pénuries" symbolisée par les exemples ingénieux de création de produits de substitution, appelés "ersatz", présentés dans des vitrines.

La politique de collaboration est symbolisée par la photo de la poignée de main entre Hitler et Pétain à Montoire-sur-le-Loir, le 24 octobre 1940. Collaboration, qui malgré la radicalisation des partis collaborationnistes comme le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, se fera quasiment toujours à sens unique au profit des Allemands.

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Les formes de résistances en France et la répression allemande

Des hommes et des femmes se rassemblent autour d'un journal ou d'un parti politique, avant de se structurer en mouvements et en réseaux.

Dès l'été 1940, des premiers actes de résistance sont commis contre l'occupant par des individus isolés. En se structurant progressivement en mouvements et en réseaux, la résistance se donne comme objectifs principaux de lutte contre l'occupant, faire obstacle à la politique de collaboration et préparer la libération du territoire puis l'avenir de la France.

Un espace présente la chronologie de la résistance et ses grandes figures comme le Général de Gaulle et Jean Moulin, mais aussi des exemples d'actions menés par cette foultitude d'anonymes allant du renseignement, aux sauvetages des Juifs persécutés, aux attentats contre les Allemands et les collaborationnistes, en passant par l'aide aux soldats alliés parachutés en France, aux sabotages et aux actions de guérillas menées depuis des maquis.

Sans oublier la diffusion de l'information par les tracts et les 1 000 titres de presse clandestine. Enfin, le parcours évoque le rôle de la France libre, nom donné à l’organisation créée par le Général de Gaulle après son appel à continuer le combat prononcé sur les ondes de la BBC le 18 juin 1940.

Face à vous, spectateurs impuissants de la barbarie, la photographie de deux jeunes partisans soviétiques pendus à Minsk en 1941 est un véritable choc ne faisant qu’annoncer la violence du système génocidaire évoquée plus loin.

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