

Concours de plaidoiries des lycéens 2017
Lauréats








Binta Diallo a été victime d’excision et, comme beaucoup d’autres, elle en porte encore les séquelles. En Guinée, les destins de milliers de femmes basculent dans une indifférence nationale aussi douloureuse qu’inacceptable. L’excision ou les mutilations génitales féminines (MGF/E) sont des pratiques traditionnelles qui consistent à l’ablation d’organes génitaux féminins.
Ertra, Ertra (..) Seltan kenelebsa germa. « Érythrée, Érythrée, nous devons lui rendre honneur par le progrès » paroles de l’hymne national. Pourtant, environ 60 000 Érythréens par an fuient ce pays de la corne de l’Afrique… Et ce chiffre ne comprend que ceux qui réussissent à s’échapper de ce goulag à ciel ouvert, de cette Corée du Nord des sables…
Asma ne le sait pas encore, mais elle vivra les meilleurs moments de son existence dans l’insouciance enfantine. Elle touchera du doigt les prémices de l’instruction dans l’école pour filles de son village. Mais à l’âge de 9 ans, sa mère lui annoncera qu’elle ne pourra plus retourner à l’école pour apprendre à lire, à écrire, à compter et à dessiner.
Asma ne le sait pas encore, mais elle vivra les meilleurs moments de son existence dans l’insouciance enfantine. Elle touchera du doigt les prémices de l’instruction dans l’école pour filles de son village. Mais à l’âge de 9 ans, sa mère lui annoncera qu’elle ne pourra plus retourner à l’école pour apprendre à lire, à écrire, à compter et à dessiner.
Nous sommes le 8 juillet 2015, à Thessalonique, en Grèce. Giorgos Chatzifotiadis, citoyen grec, se voit refuser le droit, par sa banque, de récupérer son argent. Par trois fois il essuiera un refus, malgré la situation de sa femme, gravement malade, pour qui il a besoin d’acheter des médicaments.
Guernica, Srebrenica, Grozny, Homs, Kobané… Cette liste, non exhaustive, est celle de cités martyres. Depuis quelques mois maintenant, une autre ville fête son entrée au pinacle de la souffrance : cette ville, c’est Alep. Et pourtant, un jour, les Syriens ont fait un rêve, un rêve immense : ils ont rêvé de liberté, ils ont rêvé de démocratie, ils ont rêvé de droits.
Il s’appelle Gazaleh, il a 17 ans. Il est éthiopien. « Pas éthiopien », corrigerait-il, « Oromo ». Tout ce qu’il désire est un avenir après avoir fui la violence, la mort, la prison et l’absence totale de liberté dans son pays. Des années plus tôt, il était heureux, en sécurité, cultivant le café dans les champs avec ses parents, sa famille, jusqu’à ce que le gouvernement en décide autrement.
Il s’appelle Gazaleh, il a 17 ans. Il est éthiopien. « Pas éthiopien », corrigerait-il, « Oromo ». Tout ce qu’il désire est un avenir après avoir fui la violence, la mort, la prison et l’absence totale de liberté dans son pays. Des années plus tôt, il était heureux, en sécurité, cultivant le café dans les champs avec ses parents, sa famille, jusqu’à ce que le gouvernement en décide autrement.
Finalistes

Qandeel Baloch, de son vrai nom, Fouzia Azeem, était une jeune femme de 26 ans. Elle était reconnue dans le monde à travers les réseaux sociaux : « la Kim Kardashian pakistanaise », c’est ainsi qu’on la surnommait parce que cette femme assumait son corps, ses droits et sa liberté. Elle est morte le 15 juillet dernier. Assassinée, ou plus précisément étranglée par les mains de son propre frère.

Qandeel Baloch, de son vrai nom, Fouzia Azeem, était une jeune femme de 26 ans. Elle était reconnue dans le monde à travers les réseaux sociaux : « la Kim Kardashian pakistanaise », c’est ainsi qu’on la surnommait parce que cette femme assumait son corps, ses droits et sa liberté. Elle est morte le 15 juillet dernier. Assassinée, ou plus précisément étranglée par les mains de son propre frère.

Notre histoire est celle de Rami, un jeune Syrien de 17 ans qui, comme de nombreux autres, a fui la guerre qui frappe son pays. Rami nous raconte son périple. Sa traversée vers la Grèce. Il nous parle de ceux qui s'enrichissent du malheur et de la misère du monde. Ceux qui lui ont pris son argent contre de l'espoir : un faux espoir...

Je suis sur un banc, en Espagne, c'est l'été, et j'attends dans l'atmosphère chaleureuse des vacances. Cet homme m'accoste et spontanément me conte son histoire. Il s'appelle Farid, il est syrien et a une cinquantaine d'années. Il habitait un petit village près d'Homs, qu'il a fui à cause de la guerre civile. Il y a laissé sa femme et ses trois filles.

Ils étaient des dizaines, piétinant de leurs bottes militaires des corps massés au sol. « Voilà pour votre liberté, crient-ils, voilà pour vos martyrs ! ». Les hommes à terre ne disent rien, les dents serrées par la douleur, la bouche fermée par la terreur. « Mais qu'est-ce que c'est que la liberté ? », reprennent les soldats. « Ça ne veut rien dire ! ».

Ils étaient des dizaines, piétinant de leurs bottes militaires des corps massés au sol. « Voilà pour votre liberté, crient-ils, voilà pour vos martyrs ! ». Les hommes à terre ne disent rien, les dents serrées par la douleur, la bouche fermée par la terreur. « Mais qu'est-ce que c'est que la liberté ? », reprennent les soldats. « Ça ne veut rien dire ! ».

Aux États-Unis, nous entendons fréquemment parler de violences policières. Cette expression “violence policière” est assez étrange, paradoxale, choquante. En effet, parler de violence pour qualifier l’action policière, est-ce bien normal ? La police n'est-elle pas censée protéger les citoyens, et non les brutaliser ?

Aux États-Unis, nous entendons fréquemment parler de violences policières. Cette expression “violence policière” est assez étrange, paradoxale, choquante. En effet, parler de violence pour qualifier l’action policière, est-ce bien normal ? La police n'est-elle pas censée protéger les citoyens, et non les brutaliser ?

Comme le dit Dostoïevski, et moi aussi, je le crois : « L'art sauvera le monde ». L’art, c’est la mémoire immortelle. L’art, c’est le trésor qui nous est transmis de nos ancêtres. L’art, c’est l’héritage qu’ils ont choisi de nous léguer, pas avec des mots, pas non plus comme un souvenir de famille, mais sous une forme à l’épreuve du temps et de l’oubli.

Ils s’appelaient Makwan, Abdullah, Salman, Hassan, Ils étaient de jeunes adolescents ordinaires, de mon âge ou même un peu plus jeunes, mais ont en commun de faire partie de la longue liste des pendus, lors des cinq dernières années, pour le même motif : avoir commis un rapport sexuel consensuel avec un autre garçon lorsqu’ils étaient mineurs.

« Personne ne t’aime », « personne ne t’aime », cette phrase détruit bien plus qu’on ne le pense et est bien plus courante qu’on ne l’imagine. À travers internet, notamment les réseaux sociaux et aussi à cause des nouvelles technologies, une nouvelle forme de harcèlement est née : le cyber-harcèlement.











Le règlement
Les lycéens 2016
