
La mondialisation du conflit
En 1941, après de nombreuses attaques de part et d'autre du globe, la guerre devient mondiale...
Depuis 1939, le Reich allemand avait étendu ses conquêtes en Europe, dans les Balkans et en Afrique du Nord lorsque Hitler était venu au secours des troupes italiennes de Mussolini, défaites par les Britanniques en Egypte, tout en menant une guerre sans merci sur l’Atlantique, attaquant sans relâche les convois alliés faisant route vers l’Europe. La bataille de l’Atlantique marque l’entrée de cette première salle présentant de larges vitrines.

En Asie, depuis 1937, le Japon avait envahi une partie de la Chine. En 1941, ces deux guerres distinctes se rejoignent pour embraser le monde. Cette première salle est consacrée précisément aux deux événements militaires marquants de l’année 1941 : en juin, l’opération Barbarossa, qui provoque le déferlement des troupes allemandes sur le territoire de l’URSS et l’extension du conflit vers l’Est et en décembre, l’attaque japonaise sur la base navale américaine de Pearl Harbor qui contraint les États-Unis, jusque-là arsenal des démocraties, à entrer durablement dans une guerre devenue mondiale. L’évocation du Japon en guerre occupe ici une place que l’on a volontairement souhaitée importante.
40 % des victimes de la guerre 1937-1945 sont tuées en Asie-Pacifique, dont entre 20 et 22 millions de Chinois. L’expansionnisme japonais et ses conquêtes militaires souvent brutales ne furent rendus possibles que par un culte démesuré rendu à l’Empereur, une ferveur nationaliste sans faille et un régime autoritaire dirigé par l’armée japonaise. Une large vitrine est enfin consacrée au guerrier japonais, rouage essentiel de la société japonaise en guerre.