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En août 1940, alors que la France de Vichy a fait le choix de collaborer avec l’Allemagne nazie, Varian Fry, un journaliste new-yorkais, débarque à Marseille, mandaté par une organisation humanitaire, l’Emergency Rescue Committee. Il arrive avec une liste de 200 noms d’artistes et d’intellectuels européens antinazis, 3 000 dollars en poche et une mission : obtenir des visas rapidement pour qu’ils puissent quitter la France. Une course contre la montre s’engage…
Parmi les candidats à l’exil, on trouve Hannah Arendt, Marc Chagall, Alma Mahler, André Breton, André Masson, Wifredo Lam et bien d’autres
Cette exposition est produite à partir d'une exposition originale du Mémorial de la Shoah.
Le concours de plaidoiries du Mémorial de Caen devient concours de joutes oratoires !
Le Concours de plaidoiries s’adresse à tous les avocats désireux de porter à la connaissance des publics l’engagement de leur profession pour la défense des droits de l’homme.
Le concours ne retient que la défense des deux parties sur des cas individuels, chacun de ces cas devant donc prévoir la plaidoirie du demandeur et celle du défendeur.
Les avocats s’engagent à ne pas compromettre ou porter préjudice aux parties qu’ils défendent.
Venez défendre les droits de l'Homme !
Chaque année, le Mémorial de Caen donne la parole aux lycéennes et lycéens qui souhaitent défendre un cas de violation des droits de l’Homme.
Pour participer au concours, il faut :
1. Trouver un cas de violation des droits humains à défendre ;
2. Enregistrer une vidéo d’une minute résumant la plaidoirie ;
3. Remplir le formulaire d'inscription avant le mercredi 19 novembre 2025.
Le 6 août 1945 à 8h15, le destin des habitants de Hiroshima bascule lorsque le bombardier B-29 Enola Gay largue une bombe atomique sur la ville, causant la mort de 140 000 personnes. Commémorer Hiroshima, ce n’est pas seulement évoquer l’heure fatidique de 8h15. C’est aussi se souvenir de la vie qui précédait la destruction.
Cette exposition, composées de photos de famille, célèbre ces fragments de vie, ces instants du passé qui se sont effacés. Le musée Mémorial pour la Paix de Hiroshima a prêté au Mémorial de Caen cette collection unique jamais montrée au public.
12:30
par Clément Fabre, maître de conférences en histoire contemporaine.
Un costume chinois, des raquettes de ping pong, une paire de baguettes, un oreiller, une fausse natte, des chaussures pour pieds bandés… Dans ce « Midi au Mémorial », Clément Fabre déploie, à partir de 10 objets, l’histoire, indissociablement politique et savante, de l’ouverture de la Chine au XIXe siècle, depuis les guerres de l’Opium jusqu’à la Révolution chinoise. C’est cette histoire qu’il aborde, sous l’angle d’une histoire du corps, dans son ouvrage À l’ombre de la race (Chine, XIXe siècle). Une autre histoire des savoirs sur les corps (Paris, CRNS Éditions, 2025).
19:00
de Steven Spielberg , 1993
Synopsis : Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes d'Auschwitz-Birkenau.
Pendant les vacances scolaires
Pendant les vacances scolaires, parents et enfants (à partir de 8 ans) découvrent ensemble le musée lors d'un rendez-vous spécialement conçu pour les familles.
15:00
de Christian Duguay, 2017
Pendant les vacances scolaires, le Mémorial propose aux familles une séance de cinéma suivie d'un échange avec le public.
Synopsis : Dans la France occupée, Maurice et Joseph, deux jeunes frères juifs livrés à eux-mêmes, font preuve d’une incroyable dose de malice, de courage et d’ingéniosité pour échapper à l’invasion ennemie et tenter de réunir leur famille à nouveau.
14:30 - 17:30
Thème du séminaire : Marc Bergère, "Lignes de fuite", PUF, 2024
Ce séminaire de recherche organisé par le Mémorial de Caen et le laboratoire HisTeMé de l’Université de Caen accueillera Marc Bergère, historien, spécialiste de l'Épuration en France.
14:30 - 17:30
Thème du séminaire : Marcs Bergère, "Lignes de fuite", PUF, 2024
Ce séminaire de recherche organisé par le Mémorial de Caen et le laboratoire HisTeMé de l’Université de Caen accueillera Marc Bergère, historien, spécialiste de l'Épuration en France.
11:00 - 18:30
Nouvelles Recherches autour de la Seconde Guerre mondiale
Chaque année, le Mémorial de Caen donne la parole aux jeunes chercheurs. Lors de cette journée qui leur est dédiée, ils présenteront l'état de leur recherche sur le thème de la Seconde Guerre mondiale et échangeront avec les étudiants et le public présents.
Journée organisée par le Laboratoire HisTeMé, Université de Normandie.
15:00
de Yann Samuell, 2023.
Pendant les vacances scolaires, le Mémorial propose aux familles une séance de cinéma suivie d'un échange avec le public.
Synopsis : À l’aube de la Première Guerre mondiale, dans un village de Picardie, quatre amis inséparables, Lucas, Luigi, Lucien et Ludwig, forment la bande des Lulus. Ces orphelins sont toujours prêts à unir leurs forces pour affronter la bande rivale d’Octave ou pour échapper à la surveillance de l’Abbé Turpin… Lorsque l’orphelinat de l’Abbaye de Valencourt est évacué en urgence, les Lulus manquent à l’appel. Oubliés derrière la ligne de front ennemie, les voilà livrés à eux-mêmes en plein conflit. Bientôt rejoints par Luce, une jeune fille séparée de ses parents, ils décident coûte que coûte de rejoindre la Suisse, le « pays jamais en guerre »... les voilà projetés avec toute l’innocence et la naïveté de leur âge dans une aventure à laquelle rien ni personne ne les a préparés !
20:00
Une œuvre co-écrite par Igor Stravinsky sur les mots de Charles-Ferdinand Ramuz, en 1917.
D’après les contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev, Ramuz et Stravinsky s’inspirent de l’histoire d’un soldat déserteur qui pactise avec le Diable et finit par perdre son âme. Ce soldat troque son violon avec le Diable en échange d’un livre prédisant l’avenir. Le prix à payer : le passé et le présent.
Stravinsky prend le parti d’un ensemble réduit de sept musiciens, interprété par Lemanic Modern Ensemble, aux côtés de Lambert Wilson en sa qualité de récitant.
Ce mimodrame est un bijou musical et théâtral, un témoignage d’un temps de guerre.
14:15
Une œuvre co-écrite par Igor Stravinsky sur les mots de Charles-Ferdinand Ramuz, en 1917.
D’après les contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev, Ramuz et Stravinsky s’inspirent de l’histoire d’un soldat déserteur qui pactise avec le Diable et finit par perdre son âme. Ce soldat troque son violon avec le Diable en échange d’un livre prédisant l’avenir. Le prix à payer : le passé et le présent.
Stravinsky prend le parti d’un ensemble réduit de sept musiciens, interprété par Lemanic Modern Ensemble, aux côtés de Lambert Wilson en sa qualité de récitant.
Ce mimodrame est un bijou musical et théâtral, un témoignage d’un temps de guerre.
20:00
Munich. Janvier 1933. Figures flamboyantes de l’underground berlinois des années 1920, Erika et Klaus Mann ouvrent Le Moulin à poivre, un cabaret avant-gardiste à la programmation foisonnante et ouvertement anti nazie. Le succès est immédiat mais vite assombri par l’arrivée de Hitler au pouvoir. Très vite, les cabarets sont interdits, comme les musiques jugées trop modernistes – le jazz, la musique sérielle… – et celles composées par des artistes juifs ou communistes. Nombre d'artistes seront alors diffamés, persécutés, contraints à l’exil ou bien assassinés.
Pour faire entendre ce répertoire oublié, David Lescot imagine un cabaret comme celui des Mann. Parce que derrière son apparente légèreté, le cabaret est aussi un art politique et à sa façon, un acte de résistance et de courage. Pour mener cette scène éphémère non dénuée de drôlerie, deux « Madame Loyal » au ton impitoyable et mordant, incarnées par Lucile Richardot et Éléonore Pancrazi ! C'est tout un pan de notre patrimoine musical européen et toute la vitalité de cette scène allemande de l’entredeux- guerres, riche d’explorations, de nouveautés qui revivent sur scène. Quand hier, l’art a été instrumentalisé par la barbarie, quand aujourd’hui, l’obscurantisme se réveille, c’est aussi lui redonner toute son authenticité et sa pleine puissance.
12:30
par Françoise Passera ingénieure d’études au laboratoire HisTeMé et Guillaume Yverneau agrégé et doctorant en histoire contemporaine
Encore un témoignage sur le Débarquement ? Certes, mais celui de Jeanne Le Corsu se distingue par sa spontanéité et la fraîcheur de son regard. Adolescente de 14 ans issue d'une famille d'agriculteurs de la plaine de Caen, elle écrit sur le vif les bouleversements qu'elle traverse, des premiers bombardements à la reprise de l’école parmi les ruines. Son journal, rédigé entre juin et novembre 1944, offre un éclairage rare et intime sur le quotidien des civils, l’exode, la présence des troupes allemandes puis britanniques et la lente reconstruction après la Libération. Sans détour et parfois avec humour, elle décrit les réactions de son entourage et la vie dans un territoire meurtri.
Grâce à une introduction contextualisée et des annotations précises, ce témoignage unique éclaire sous un jour nouveau la guerre vue par les plus jeunes. À ce titre, il s’inscrit dans la continuité des travaux sur les écritures adolescentes et les regards juvéniles sur la guerre.
Cet ouvrage s’adresse autant aux historiens qu’aux lecteurs curieux de découvrir la Seconde Guerre mondiale à hauteur d’enfant.
19:00
de Ellen Kuras, 2024
Synopsis : L’incroyable vie de LEE MILLER, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde.
13:30
de Ellen Kuras, 2024
Synopsis : L’incroyable vie de LEE MILLER, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde.
19:00
Avec Marina Touilliez, journaliste et conférencière
Fuyant la Gestapo, Hannah Arendt arrive à Paris en octobre 1933. La jeune femme de 27 ans, promise à une brillante carrière universitaire en Allemagne, doit se faire aux chambres insalubres des hôtels garnis, à la difficulté de trouver du travail et à l’hostilité d’une partie des Français.
Mais dans le quartier latin et à Montparnasse, ceux qui ont fui Hitler parviennent à faire vivre un autre pays en exil. Elle y croise Heinrich Blücher, faux dandy et vrai révolutionnaire, qui deviendra son mari. Tous deux font partie d’une famille d’hurluberlus magnifiques – composée, entre autres, d’Erich Cohn-Bendit, Lotte Sempell, Chanan Klenbort, Adrienne Monnier, Fritz Fränkel, Minna Flake et Arthur Koestler – qui se retrouvent autour du génial Walter Benjamin. Ils forment cette « tribu » qui donne à chacun la force de continuer à vivre.
À l’approche de la guerre, et face à l’afflux de réfugiés, l’administration française interne les « indésirables » et les amis sont l’un après l’autre enfermés. Pendant plusieurs semaines, Arendt connaît « l’enfer du camp de Gurs » et frôle le désespoir. Lorsque les troupes nazies envahissent la France, elle profite du chaos pour fuir le camp… Fruit d’une enquête minutieuse, réalisée notamment à partir d’archives et de témoignages inédits, voici le récit palpitant des huit années françaises de Hannah Arendt qui marqueront profondément sa vie et son œuvre.
13:30 - 16:30
Thème du séminaire : Johanna Lehr, "Au nom de la loi. La persécution quotidienne des Juifs à Paris sous l'Occupation", Collections Connaissances, Gallimard, 2024
Ce séminaire de recherche organisé par le Mémorial de Caen et le laboratoire HisTeMé de l’Université de Caen accueillera Johanna Lehr, historienne, spécialiste des persécutions antijuives à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, et psychologue clinicienne.